La vie n'est pas toujours facile. Même si l'on né avec une petite cuillère en or dans la bouche. Oui je fais parti de ses personnes. Oui, je suis née avec toutes les cartes en mains pour réussir. Mes parents sont riches, près à tout pour moi et ma petite soeur. Ce qu'ils attendent de nous ? L'excellence. Mon père ne connait que ce mot. Son vocabulaire se limite à cela. Excellence. " Sois la meilleure Camillia. Sois excellente dans tout ce que tu entreprend et tu réussiras. Comme moi ". C'est ce qu'il m'a dit le jour de mes quatorze ans. Il m'a embrassé sur le front, il m'a donné un chèque et il est reparti travailler. Rien de plus rien de moins. C'était toujours comme ça avec lui. Toujours. Superficiel. Sans fond. Sans reconnaissance. Et je pense que c'est ce qui m'a tué. Ce qui m'a détruit au plus profond de moi. Ça et une autre histoire, mais je vous la raconterais après. J'avais beau donner le meilleure de moi-même, avoir les meilleures notes aux examens, faire du piano aussi bien que Beethoven, rien n'était parfait à ses yeux, tout pouvais être améliorer. Si j'avais un 19.5, il fallait que j'obtiens à 20. C'était comme ça. L'excellence qu'il voulait. Avec Kim, on ne l'a jamais accepter. Il n'était presque jamais à la maison mais il continuait de nous gâcher la vie. Et ma mère elle ne disait rien. Jamais. C'était l'homme de vie et tout ce qui sortait de sa bouche était une parole sainte. Ridicule. Totalement idiot. Elle était soumise à lui, complètement. Incapable de porter son propre jugement. Affligeant.
Alors, avec ma petite soeur, on c'est habitué. On donnait le meilleur de nous-même. On faisait tout pour qu'il soit fière de nous. En échange on avait quoi ? Un chèque. Un pauvre chèque. L'argent ne m'a jamais rien apporté. On vit tout aussi bien, on est aussi heureux sans autant d'argent. L'argent ce n'était pas mon but, ce que je voulais de lui c'était de la reconnaissance. De l'amour. Oui voila. Je voulais que mon père m'aime. Pour moi, pour ce que je faisais de ma vie, pour mes choix et non car j'excellais dans tout les domaines. J'ai toujours été intelligente et doué. Je n'ai jamais travailler. C'était inné chez moi. Il avait déjà tracé ma voie. Médecine, pour une fille comme moi c'était parfait. Mais mon rêve et mon avenir n'était pas là. Il était loin d'être là.

Mon avenir il était à ses cotés. Cayden. Je l'ai rencontré un été. Il habitait près de notre maison de vacance. Le coup de foudre. Je n'avais jamais ressenti ça et des histoires d'amour j'en avais connu. Mais là c'était plus fort, c'était insensé. Je venais d'avoir 20 ans. Il en avait 22. En deux jours on était devenu inséparable. Il ne se passait pas une minute sans que l'on soit ensemble. J'avais besoin d'être à ses cotés comme il avait besoin de moi dans sa vie. Un amour passionnel, fort, indestructible. Mon père ne voyait pas cela d'un bon oeil mais il n'avait pas son mot à dire. J'étais une adulte et mon coeur était à moi. Je menais ma vie comme je le voulais, sans ses conseils. Ma soeur n'aimait pas ça non plus. Plus je passait de temps avec Cayden et moins j'en passais avec elle. On est possessive l'une envers l'autre et nos petits-amis ont toujours étaient un sujet de disputes. Mais pour une fois dans ma vie je fit mon égoïste. Les propos de mes proches de me toucher pas. Je ne repartirais pas avec eux. Je restais ici, avec lui. Cette décision fut mal accueillit mais je ne leur laissais pas le choix. Le lendemain mes valises étaient prêtes et j'emménageais avec lui, dans son petit appartement. Je pensais que cette histoire durait toute ma vie. C'était lui. C'était l'homme de ma vie. Je le savais. Jamais je ne pourrais aimer plus. Mais le destin en décida autrement. " Zep', je pars. C'est terminer. " " Tu as de l'humour mon amour." " Je n'ai jamais été aussi sérieux. Je me suis engagé dans l'armée. Je ne veux pas que tu m'attends. Vis ta vie et oublie moi ". Sur ses mots il quitta l'appartement me laissant seule, le corps sur le sol, sursautant par les spams qui me foutaient le coeur. Il m'avait détruit. Il avait détruit trois ans de ma vie. Comme ça, en deux phrases. Il avait détruit nos projets d'avenir. En voulant s'engager dans l'armée. Sur le moment je n'ai pas trouvé cela étrange. Je ne me suis pas dit que l'armée et la guerre était ce qu'il détestait le plus. Je n'avais pas fait attention. Il était parti. J'étais morte. Point final.

Tulum et leur programme d'aide. C'est ce qu'il me fallait. Depuis deux ans je ne parle plus. A personne. Sauf à ma soeur. Elle est la seule à m'arracher quelques mots. Je passe mes journées à peindre ou faire du piano. Je n'ai plus le gout de rien. J'ai perdu ma joie de vivre, mon insouciance, ma liberté. Je suis dans une cage. Une cage de désespoir et rien ne pourra m'en libéré. Je vis sans vivre. Je vis mais je suis morte. L'amour est la pire chose qui peut arriver dans la vie d'une fille. La pire chose.

RACHEL
Bienvenue, en retard (: